Z comme Zoom, Messenger et autre Skype
Evidemment vous avez raison. Je suis entré dans des circonstances parfaitement légales dans un appartement déserté par ses colocataires à la suite de leur départ précipité pour cause de coranovirus. Le chat avait pissé sur la free box, j’ai caressé le chat, le chat a ronronné et il est vraisemblable qu’il recommencera à pisser sur la free box pour palier à ses crises de solitude. La free box alimentée en bas débit à la suite des tension sur le réseau internet en se rapprochant ainsi du symbole de la décapitation des statuts des hautes autorités staliniennes, pallie désormais à notre absence de câlins. Dans le monde entier, enfin dans le monde équipé de free box, surgissent des rencontres numériques sur Messenger, Skype et autre Zoom, qui peuvent rappeler par leur caractère spontanée, les assemblées qui se sont tenus sur toutes les places de la République sans la présence de Badiou et à une certaine distance des profs de Paris VIIII qui n’avaient que mépris pour un mouvement qui n’oeuvrait pas pour la création d’une organisation qui avait pour finalité la prise du pouvoir. Je n’ai jamais esquivé cette question du pouvoir. Ces conversations numériques ont peut être pour objet de nous convaincre que nous ne sommes pas enfermés dans un confinement sans fin, ce qui pour moi est une absurdité, les personnes détentrices de portable haut débit qui se déplacent en même temps qu’elles ne répondent pas quand leur téléphone sonne, dans ce cas, il valait mieux qu’elles conservent leur téléphone fixe qui ne se déplaçait pas avec elles et qui restait sans réponse quand elles n’étaient présentes, et c’est pour cette raison que j’avais expliqué dans un groupe d’activiste informaticien lassé de leurs startup, et en quête d’autres valeurs familiales vacances berlines électriques, que ma déclaration de candidature à la Présidence de la République reposait sur mon seul et unique engagement de répondre au téléphone entre 17 h 32 et 19 h 31 conformément à un système de stagnation active qui tient pour acquis qu’une décision politique ou intime ne soit prise que si aucune personne ne s’oppose à cette décision. Il est clair que les réunions fondée sur un nouveau rapport démocratique avec langage des signes, bâton de parole, cercles de paroles, remise en cause de la tribune, sont destinées à atténuer la culpabilisation engendrée par une répression sexuelle des mâles et des femelles dominants qui s’opposent ainsi à l’émergence de toutes les formes d’action collective spontanée qui précèdent le compte rendu objectif de leur rapport de domination plus ou moins habilement camouflée sous leurs injonctions de ce même refus d’un rapport de domination. J’ajoute que mes apparentes contradictions liées à une peur du vide que j’assume parfaitement me conduit à stationner dans le couloir qui longe la salle de réunion, c’est en effet dans le couloir que surgissent les phrases hors sujet qui tissent les liens d’un échange désintéressé. L’assemblée ouverte, démocratique est par son essence mortifère. Elle n’engendre aucun acte de création partagée. Elle est au mieux un organe de récupération des initiatives qui échappent aux mâles et femelles dominantes et elle n’est dans les faits (toujours ls faits !) que le simulacre engendré par le siècle de la lumière qui laisse croire que le riche et le pauvre jouissent du même pouvoir décisionnaire.
La réunion ouverte démocratique n’est pas perspective puisqu’elle répond à la question posée (dans le cas présent l’ouverture ou la non ouverture des crèches aux plus de soixante dix ans masqués)
Elle n’a que pour seul objet de poser les limites du cadre rassurant d’un objectif qui s’achève immanquablement par le rangement des chaises.
Les oreilles libres/Radio Libertaire ont diffusé le 1er mai la bande son du film merejmacron sous président